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Chmi aux chateaux cathares

5 septembre 2006

L'album photo de Chmi chez les cathares se trouve

L'album photo de Chmi chez les cathares se trouve sur la page "Rennes le chateau".

Vidéo Pays_cathares

Sur la trace du mystère de Rennes le chateau, Chmi parcourt les sentiers des chateaux cathares. Il faut savoir que le trésor de Rennes le chateau n'est pas connu. Les chercheurs sont daccord sur une chose, Rennes le chateau n'est que le point de départ d'une vaste chasse aux trésors qui fera courir les aventuriers à travers les chateaux cathares et les grottes de l'aude. Rien ne se trouve avec une pelle et une pioche. Néanmoins, Chmi n'est pas une néophyte et a toutes ses chances.

Liste des principaux lieux de recherches:

Rennes le chateau, chateau d'Arques, chateau de Peyrepertuse, chateau d'Aguilar, Chateau de Durban, abbaye de fontfroide, chateau de Lastours, chateau de Puylaurens, chateau de quéribus, et quelques grottes de la région.

Passons sur Rennes le chateau que vous connaissez déja. Présentons plutôt les autres lieux visités, tout aussi mystérieux:

Chateau d'Arques:

Chateau_d_Arques   Chateau_d_Arques_2

La fondation du château remonte à 1280. Simon de Monfort, après la croisade en terre cathare, donna les terres du Haut Razès à un de ses lieutenants, Pierre de Voisin en 1231.

C’est son descendant, Gilles de Voisin qui commença la construction de ce qui devait être une des plus belles forteresses du sud aussi bien par son aspect extérieur que par ses défenses. Il ne fut malheureusement jamais achevé et devint plus une résidence qu’une forteresse. Arques fut délaissé à partir de 1518 lors de l’extinction de la famille Voisin et fut vendu comme bien national à la révolution.

Ce château sans histoire tient sa renommée de son donjon, un des plus beau de France. De dimension presque carrée, 13m sur 12,5m et s’élevant à 21 m de hauteur, ses défenses abondent : 4 tourelles montées sur des contreforts avec chacune 6 archères à bèches, chaque base de tourelles percées d’ouvertures formant des mâchicoulis, 4 archères à bèches (5 sur la face avant) et 2 à étrier sur chaque face et un assommoir au-dessus de la porte d’entrée.

Chateau de Peyrepertuse:

peyrepertuse_   Peyrepertuse_2

Le site de Peyrepertuse a été occupé à l'époque romaine, dès les débuts du Ier siècle avant J.-C.

La première mention du château date de 1070, à une époque où le Pérapertusès était dans la mouvance des comtes catalans de Besalù. Passé ensuite dans le domaine des comtes de Barcelone (1111), le château devient un fief de la vicomté de Narbonne. Au cours de la croisade contre les Albigeois, Guillaume de Peyrepertuse, ne voulant pas faire sa soumission, est excommunié en 1224. Après l'échec du siège de Carcassonne, Guillaume se soumet et le château devient possession française en novembre 1240. Deux années plus tard, Saint Louis ordonne la réalisation de l'escalier qui porte son nom aujourd'hui. Dans les années 1250-1251, le donjon Sant-Jordi est en cours de construction, on réaménage aussi le Donjon Vieux et l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement.

Avec le traité de Corbeil (1258), Peyrepertuse devient l'une des forteresses royales françaises avancées sur la frontière du royaume d'Aragon. Et, en 1285, le château sert de résidence forcée à des notables de Perpignan, lors de la guerre de Philippe le Hardi contre les Catalans. En 1355, il est remis en état de défense, et en 1367-1368, Charles V, roi de France, autorise Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, à se réfugier dans le château après la defaite de Navaretle. L'année 1542 voit Peyrepertuse sur pied de guerre. Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château au nom de la Réforme, il est pris et exécuté avec quatre compliœs. Déclassé comme place frontière par le traité des Pyrénées (1659), il perd son intérêt stratégique. Peyrepertuse est alors occupé par une faible garnison de «mortes-payes» commandée par un officier subalterne, tout en conservant un gouverneur nominal. Il est abandonné aux premières années de la Révolution et vendu comme Bien National en 1820. En 1950 commencent les premières campagnes de consolidation du monument.

Peyrepertuse_3  On peut voir le chateau de Quéribus depuis Peyrepertuse.

Chateau d'Aguilar:

aguilar   Chateau_d_Aguilar

Édifiée à un point stratégique, sur une colline surplombant la plaine de Tuchan, il surveille l’accès aux corbières. Il existait dès 1021, possession du comte de Fonnollède. C’est un castrum que les vicomtes de Carcassonne lèguent à leurs vassaux, les seigneurs de Ternes au XIIIe siècle. Il est formé d'un donjon important du XIIe entouré d'une enceinte du XIIIe, haute, polygonale flanquée de plusieurs tours semi-circulaires dirigée en pointe du coté de l'attaque. Cette place fut avec Termes, Quéribus, Puilaurens et Peyrepertuse, l'un des "cinq fils de Carcassonne". Il est occupé par les troupes de Simon de Monfort en 1210, qui envoient le comte Raymond de Ternes dans un sombre cachot à Carcassonne. Le château ne jouera aucun rôle militaire pendant 30 ans. En 1940 Olivier de Ternes, son fils reprendra bien le château lors de la brève révolte du jeune vicomte Trencavel contre les croisés. Aguilar devient le refuge de nombreux “faydits” (chevaliers cathares, seigneurs sans fief). Mais Olivier de ternes fera allégeance au roi de France, Louis IX (Saint-Louis) qui lui rachètera le château en 1260. Olivier de Ternes ira en terre sainte et finira à la cour de St-Louis. En 1246 on y installe un garnison royale pour surveiller la frontière aragonaise. Malgré les modifications des ingénieurs royaux à la fin du XIIIe, il est malmené par les luttes qui opposent français et espagnols au XVIe. Le château perd tout intérêt stratégique lorsque la frontière est repoussée au sud du Roussillon par le traité des Pyrénées et il est définitivement abandonné en 1569. La petite chapelle Sainte-Anne apporte sa note religieuse au-dessous du château. Le château est peu élevé (321 mètres) et facilement accessible. C'est un château de plaine.

Chateau de Durban:

Durban   Durban3   Durban_2

Il est question de Durban dans l’affaire de Bérenger Saunière et de Rennes-le-Château 

Les seigneurs de Durban récupèrant le titre, les archives et les propriétés des Perillos… s'emparent alors du titre envié de « vicomtes de Perillos ». Mais des siecles après, on retrouve un « visiteur » inattendu dans cet endroit ou il vient et revient de nombreuses fois: Berenger Sauniere… Nous le retrouverons marchant sur les traces de ses amis et collègues Boudet et Gélis qui furent tous deux d'anciens curés à Durban. Mais, qu'est venu chercher Bérenger Sauniere à Durban ?

Le château, dont les ruines dominent le village, est la propriété de Bernard de Durban au XIIe siècle. En 1229, Guillaume de Durban jure fidélité au roi de France est conserve donc ses domaines malgré ses anciens mais étroits liens avec le catharisme. Le château leur sera confisqué en 1787 et sera transformé en carrière de pierre jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Il ne reste aujourd’hui que la face nord du bâtiment principal, ainsi qu’une tourelle ronde d’escalier et une tour carrée.

L'abbaye de Fontfroide:

Fontfroide   Fontfroide_2

L'abbaye de Fontfroide, d'abord bénédictine puis cistercienne,fut fondée au XIème siècle dans un lieu solitaire. Nichée au milieu des cyprès, aux belles tonalités ocre et rose du grès des corbières, elle crée au soleil couchant une atmosphère de sérénité. Elle s'affilie à l'ordre de Cîteaux au milieu du XIIe (1145) et connaît un rayonnement important. Le légat du pape Pierre de Castelnau dont l'assassinat en 1208 fut à l'origine de la croisade contre le albigeois y fut nommé archidiacre en 1197. Durant la croisade, elle s'affirme comme le bastion de l'orthodoxie catholique face au catharisme qu'elle combat activement et accroît ses possessions par confiscation des biens aux cathares. Un de ses abbés fut élu pape sous le nom de Benoît XII (1334-1342). A partir du XIVe son déclin s'amorce, en 1791 elle est mise en adjudication. Le renouveau commence au XIXe En 1908 on restaure les bâtiments pour la plupart construit aux XII et XIIIe. L'église abbatiale du XIIe se compose d'une nef voûtée en berceau brisé sur doubleaux qui retombe sur des piliers à colonnes engagées. Les collatéraux sont voûtés en arc de cercle. Le transept est à trois travées et le chœur voûtés d'ogives. Remarquable abside à cinq pans. Les galeries du cloître du XIIIe sont voûtées d'ogives et s'ouvre sur le préau par des arcades plein cintre reposant sur des colonnes géminées. Les tympans s'ajourent d'oculi ou d'une rose. A droite du cloître le bâtiment des moines avec au rez de chaussée le réfectoire et à l'étage le dortoir. La salle capitulaire est couverte de neuf voûtes romanes disposées sur des croisées d'ogives. L'abbaye est propriété privée depuis 1908. La roseraie contient plus de 3000 rosiers.

Chateau de Lastours:

Lastour   lastour_2

Les quatres silhouettes des châteaux de Lastours (Cabaret, Tour Régine, Fleur d'Espine et Quertinheux), illustrent à la fois l'orgueil des seigneurs féodaux et l'émiettement de leur pouvoir. La première mention de Cabaret remonte à 1063. Les seigneurs des lieux étaient vassaux des comtes de Béziers et de Carcassonne et entretenaient de bonnes relations avec les moines de l'abbaye de Fontfroide. Les seigneurs de Cabaret devinrent des protecteurs des cathares et les parfaits qui s'y installèrent. Verrous du Cabardès, Dominant la vallée de l'Orbiel, tous ces châteaux ont longtemps contrôlé le passage vers les richesses minières de la Montagne noire. Pierre-Roger de Cabaret fut d'ailleurs un des compagnons des Trencavel. Un premier assaut, de Simon de Montfort, contre Cabaret en 1210, échoua. Pendant cette période, Minerve et Termes tombaient. En 1211 Cabaret finira par se soumettre volontairement. Mais les hostilités envers les croisés de Simon de Montfort reprirent rapidement. Un évêque cathare Pierre Isarn qui y séjourna en 1223 montera sur le bûcher en 1226. Un nouveau siège des croisés eut bien lieu en 1227 mais échoua. Finalement les 4 forteresses tomberont dans le domaine royal en 1243, ce qui n'empêchera pas les châtelains d'y continuer leur foi cathare en toute tranquillité. Ces châteaux seront par la suite transformés et aménagés. Jusqu'au milieu de ce siècle, l'usine Rabier y exerce une activité textile importante avant que le site ne soit reconverti en structure d'accueil touristique autour de l'ancien four et de la cheminée. De nouveaux espaces ont donc été aménagés abritant la billetterie et depuis 1996 un point de restauration. Depuis 1995, également, Lastours développe une activité thématique autour des mines et de la métallurgie de la Montagne Noire. Dans cette région très riche en fer, en cuivre, en plomb mais surtout en or, des mines aurifères sont encore en exploitation.

Chateau de Puylaurens:

Puylaurens  Puylaurens_2

Depuis son piédestal haut de 697 mètres, la forteresse de Lapradelle-Puilaurens verrouillait l'une des portes du Fenouillèdes, à la limite de la Catalogne et du Languedoc. Durant la croisade contre les albigeois elle accueillit de nombreuses personnalités cathares mais ne tomba jamais entre les mains de Simon de Montfort. Guillaume de Peyrepetusse y aurait même séjourné. Il s'agit d'un donjon modifié et agrandi du XIe au XIIIe siècle, entouré par une enceinte crénelée à quatre tours. On atteint la porte principale par une rampe coupée de chicanes pour déboucher dans une sorte de réduit percé de meurtrières obliques convergeant vers l'entrée. La cour est entourée de courtines crénelées où court le chemin de ronde. En retournant vers l'entrée on accède à l'enceinte du donjon ou subsiste les vestiges du donjon carré, la tour dite Dame Blanche et des mâchicoulis aménagés dans la courtine. Du château fortifié par Saint-Louis qui hébergea une garnison on retrouve la trace des magasins et des habitations. Puilaurens est l’image la plus accomplie de ces nids d’aigles, impressionnants par leur puissance défensive et beaux par leur équilibre architectural.

Chateau de Quéribus:

Queribus  Queribus_2

Mentionné pour la première fois en 1020, Quéribus fait partie du comté de Besalù puis de Barcelone avant de passer dans les possession Aragonaise en 1162.

Du fait de cette dépendance, il reste en dehors de la croisade contre les albigeois. Néanmoins, il abrite des parfaits cathares et le diacre du Razès, Benoît de Termes. Ses activités subversives, les seigneurs de Quéribus ravitaillent et aident certaines places fortes menacées par Simon de Monfort, irritent Louis IX qui, en 1239, parvient à racheter le domaine au roi d'Aragon.

Il faut quand même attendre 1255 pour que Chabert de Barbeira, commandant de la citadelle, cède sans force devant le roi de France. Il sera déclassé en 1659, après le traité des Pyrénées.

Perché à près de 730 m, le château semble faire corps avec le rocher. Le peu d'espace au sommet lui donne cette allure massive et ramassée. La seule défense apparente est le chemin d'entrée en chicane. Le donjon polygonale, dont seul un niveau sur les deux originaux à survécu, offre une salle gothique voûtée avec ses ogives retombantes sur un pilier central.

Quéribus est le chateau le plus impressionnant que Chmi a visité, au niveau de son emplacement et de son altitude. On peut y voir Perpignan, Argeles, la méditérranée à l'est, les pyrénées, le mont canigou à l'ouest.

Vues de Quéribus:

Queribus_3  _Queribus_4


Voici une vidéo (qui n'est pas de moi) qui retrace un peu ce que l'on a visité.

N'oubliez pas de visitez la page reportage à "Rennes le chateau"

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Chmi aux chateaux cathares
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